Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Défense Hôpital Public Briançon
Défense Hôpital Public Briançon
Pages

LOGO acdhpb notre page facebook

Visiteurs
Depuis la création 24 534
17 décembre 2013

Les fermetures de lits de réanimation en France...

 

Les mêmes discours, les mêmes combats ! 

SANTÉ

 

Le service de réanimation du CMC menacé
03 juillet 2013 Camille Roux 1 réactions

Le personnel médical du CMC s’indigne contre le projet de l’ARS de réduire le nombre de lits de réanimation sur Aurillac.

La décision semble irrévocable. François Dumuis, directeur général de l’Agence régionale de santé d’Auvergne (ARS), a annoncé lors d’une réunion le 18 juin, la suppression des lits de réanimation du centre médico-chirurgical de Tronquières (CMC) en février 2014. Actuellement, le Cantal dispose de 14 lits de réanimation répartis en deux pôles : le pôle de réanimation du CMC, (huit lits), et celui du centre hospitalierHenri-Mondor (CHHM), doté de six lits. Dans une optique de réduction des dépenses, et avec une visée nationale d’un ratio d’un lit pour 10 000 habitants, l’ARS justifie la disparition de six lits(1) sur Aurillac, en centralisant les huit restant au CHHM. Une logique que dénonce l’ensemble du personnel hospitalier du CMC, qui fustige en outre l’absence d’écoute de l’ARS face au cas cantalien, un département qui, de part son enclavement et la spécificité de sa population, mériterait, comme l’a affirmé lors d’une conférence de presse organisée le 25 juin Jacques Markarian, président de la CME(2), “une enquête plus poussée, faite par un comité technique d’experts en réanimation”. De plus, cette décision va à l’encontre du Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM) signé en 2008 par les deux pôles de réanimation d’Aurillac, qui travaillent en étroite collaboration. Même si dans le Cantal, une partie de la population du bassin de Saint-Flour se fait soigner à Clermont-Ferrand, ceci “ n’explique pas la diminution du nombre de lits dans le département, lorsqu’on sait que 20 % des patients en réanimation proviennent de l’Aveyron, du Lot et de la Corrèze”, a complété le président de la CME. La requête du CMC est donc de maintenir au minimum 14 lits.
Jacques Markarian, président de la CME du centre médico- chirurgical d’Aurillac, a affirmé qu’il se battrait jusqu’au bout.

 

Jacques Markarian, président de la CME du centre médico- chirurgical d’Aurillac, a affirmé qu’il se battrait jusqu’au bout.- © CR

 

Des conséquences sur la qualité des soins

Face à l’intransigeance affichée par le responsable de l’ARS, le personnel du CMC a décidé de se mobiliser pour sauver le service et l’accès à des soins de qualité dans le Cantal. Le docteur Karim Debbat, à la tête du service réanimation du CMC, a expliqué que cette décision prise “sans concertation et sans discussion possible aura un impact énorme sur la qualité des services de santé dans le Cantal, mais aussi sur l’accès aux soins et sur l’emploi”. En effet, cette suppression risque d’altérer l’attractivité du service en termes d’emploi. Karim Debbat, arrivé depuis peu d’Avignon, peut en témoigner : “Le Cantal, on le sait, ne fait pas partie des départements les plus attractifs, mais les deux pôles de réanimation de qualité qu’offre Aurillac, sont un réel plus pour attirer de jeunes médecins.” Si le service de réanimation du CMC venait à disparaître, ce sont entre 30 et 35 emplois qui seraient supprimés au sein de l’établissement et du laboratoire Sylab, tandis que des équipes médicales ne seraient pas renouvelées, avec une difficulté à recruter de jeunes spécialistes. Autre conséquence, une prise en charge des patients retardée et des transferts très coûteux vers les CHU les plus proches . Le docteur Constantin, chef du service réanimation au CHU Estaing de Clermont-Ferrand, a même assuré qu’ “il lui serait impossible d’accueillir les patients cantaliens”. De plus, le déménagement de tous les lits de réanimation vers le CHHM nécessiteront l’agrandissement des locaux et donc, des coûts supplémentaires. Concrètement, le CMC dénonce “une décision non justifiée et un risque sanitaire majeur face à une population vieillissante” (12 % de la population cantalienne a plus de 75 ans). (1) L’ARS a annoncé la possibilité de passer de 14 à 10 lits au lieu de 8. (2) Conférence médicale d’établissement.

_____________________________________________________

Et aussi à Draguignan, Montbrison, Grasse, Freyming-Merlebach, St-Gaudens, ...

 http://www.lunion-cantal.com/actualites/sante-le-service-de-reanimation-du-cmc-menace:1V19BKNW.html


Une casse délibérée du service public... 
23 octobre 2013

Le dimanche 22 septembre, un accident a lieu à quelques centaines de mètres du Centre Hospitalier de Hyères, un chirurgien orthopédiste de l’hôpital s’arrête, les secours sont prévenus. Au vu de l’état des victimes, le chirurgien de garde se rend à l’hôpital pour pouvoir les accueillir. Une heure après n’ayant pas de nouvelle des blessés, il contacte le service des urgences de l’hôpital pour avoir des informations. On lui répond qu’ils n’ont reçu aucun blessé pour l’accident, que le SAMU les a fait transférer sur Toulon. Le chirurgien contacte le SAMU où il lui est répondu que l’hôpital de Hyères n’ayant pas de chirurgien orthopédiste de garde, les blessés ont été transférés sur Toulon !

Une personne se blesse à domicile à La Farlède, transportée dans un premier temps à l’hôpital de Toulon, elle sera ensuite transférée sur une clinique privée de l’aire toulonnaise sans qu’elle le demande or que le Centre Hospitalier de Hyères a des places en chirurgie orthopédique.

Au cours de l’été, l’ARS PACA a autorisé l’ouverture de six lits de réanimation sur l’agglomération Toulonnaise sans respecter le plan régional santé 2012-2016 conduisant à la fermeture de 4 lits de réanimation sur l’hôpital de Hyères !

Depuis plusieurs mois, le Centre Hospitalier de Hyères est l’objet d’un audit. Dans un premier temps, l’audit concluait que l’activité du centre Hospitalier avait toute sa place pour répondre aux besoins de la population de Hyères et des communes limitrophes, que ses services d’hospitalisation fonctionnaient bien, que sa maternité était à la pointe et pour répondre aux besoins de la population, il fallait renforcer l’activité chirurgicale.

Aujourd’hui, cet audit se traduit par la fermeture de la réanimation, la fermeture d’un service d’hospitalisation et surtout par une baisse des effectifs en personnel soignant. Ainsi plus de 40postes d’infirmiers en soins généraux et spécialisés, d’aides-soignants, de secrétaires médicales seraient supprimés, une salle du bloc opératoire fermée,... réduisant ainsi la capacité d’accueil et de soins du Centre Hospitalier.

A l’heure où l’accès aux soins est devenu difficile pour le plus grand nombre, il est inadmissible de réduire les capacités d’un hôpital ou de concourir à sa désertification!

En 2009, des milliers de signatures avaient été recueillies dans les quartiers, sur les marchés pour exiger le maintien de l’hôpital avec toutes ses activités. Le Conseil de Surveillance s’est opposé avec fermeté contre toute fusion ou transfert d’activités vers le Centre Hospitalier de Toulon.

Le syndicat CGT du Centre Hospitalier de Hyères en appelle à la population pour soutenir la mobilisation du personnel contre la destruction des emplois et des services, pour le maintien et le développement d’une activité hospitalière accessible à tous sur le territoire Hyèrois.


Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité