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Défense Hôpital Public Briançon
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14 février 2013

Articles de Presse

Le Dauphiné-Libéré jeudi 4 juillet 2013 : interviews de Marisol Touraine, Joël Giraud et Gérard Fromm. Où l'on reparle de l'Hôpital des Escartons de Briançon et de son avenir...

 

 

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 Cliquer sur le lien, pour lire l'article.


 

Dauphiné Libéré du 27 juin 2013

Notre communiqué de presse, et un communiqué de Joël Giraud...................................................................

Cliquer sur le lien ci-dessous

PDF_Edition_Page_13_sur_36_Hautes_Alpes_et_Alpes_de_Haute_Provence_du_27_06_2013


Le Dauphiné Libéré Mercredi 26 juin 2013 page 15
BRIANÇON

POLITIQUE Menace de suppression du service de réanimation à l’hôpital : laministre de la Santé accorde un sursis d’un an avant de prendre une décision Le député Joël Giraud a posé hier rmardi, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, une question à la ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Marisol Touraine, sur l’avenir de l’hôpital de Briançon et notamment de son service de réanimation. 

 

“Madame la Ministre, le Gouvernement est-il prêt à s’engager pour maintenir dans le nord desHautesAlpes, un service de santé de qualité ? Quels moyens êtes-vous prête à transfuser afin que nous ne regardions pas impuissants, dans les années à venir, son encéphalogramme devenir plat ?” Laministre a fait de son souhait de voir le centre hospitalier poursuivre sa réorganisation en développant des partenariats avec les autres offreurs de soins. Elle a été très claire sur les instructions qui vont être données à l’ARS pour que la collaboration avec l’Italie soit prioritaire, tant sur le plan de la patientèle que sur le vivier de médecins. Sur le sujet de la réanimation, Marisol Touraine préconise le maintien du service de réanimation et son évaluation d’ici à juin 2014 pour confirmer ou non les orientations de l’expert venu en appui à la mission d’inspection. Le rapport recommande en effet la transformation du service de réanimation en unité de surveillance continue. Enfin, elle a garanti la poursuite de l’aide financière pour 2013 et 2014 sur la base d’une dotation annuelle de 5millions d’euros et d’ici lemois d’octobre 2013, il sera proposé un contrat pluriannuel de retour à l’équilibre financier sur la période 2013/2017, évalué chaque année.

 

 

 

 

 

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Le 5 février 2013

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mercredi 1er aout 2012

CENTRE HOSPITALIER Le député Giraud confiant après la séance d’hier à l’Assemblée nationale
“Le service de réanimation
est sauvé à 80 %”


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 27 juillet 2012

CENTRE HOSPITALIER La fermeture du service de réanimation est toujours d’actualité
Le nouveau gourvernement n’a pas de remède miracle

 


 

Impressionnant avec sa grande façade de bois et de verre, l'hôpital de Briançon a été agrandi dans la perspective des Jeux olympiques de Turin, en 2006. Une extension devenue la principale cause de ses malheurs financiers.

 

 

 

A Briançon, on se serre les coudes derrière l'hôpital, endetté et menacé de restructuration

LE MONDE | 22.05.2012 à 14h37 • Mis à jour le 22.05.2012 à 14h37

Par Laetitia Clavreul

 

 

 

 

C'est devenu l'un des principaux problèmes de la commune, autrefois célèbre pour ses sanatoriums. Le maire Gérard Fromm (PS) a d'ailleurs clairement résumé la situation dans Le Dauphiné libéré, vendredi 18 mai : "Nous ne sommes pas les seuls en France, mais l'hôpital de Briançon fait partie du peloton de tête de ceux en difficulté." Principal employeur de la ville avec la station de ski, l'établissement cumule tous les maux des hôpitaux français : 40 millions d'euros de dettes, des prêts toxiques, 8 millions de déficit en 2010 pour un budget de 46 millions, des réductions de postes, des difficultés à attirer des médecins. Et une lourde menace de fermeture de service pour toutes ces raisons...

Depuis le 6 mai pourtant, le maire, les soignants, les médecins et les habitants semblent avoir repris espoir. "Peut-être que ça va changer maintenant", glisse un chauffeur de minibus. "Vu le discours de François Hollande" en faveur d'une réforme du financement de l'hôpital, de la proximité et de l'égalité d'accès aux soins, "cela pourrait s'arranger", s'imaginent-ils. Les démarches auprès de la capitale reprennent de plus belle. Le maire prépare "des courriers pour tous les ministres concernés", et se montre ravi qu'un portefeuille ait été dédié à l'égalité des territoires. Le député Joël Giraud (PRG) a envoyé un SMS à Jean-Marc Ayrault dès sa nomination. "Il y a urgence, il faut un moratoire pour repartir sur de bonnes bases", juge-t-il.

TRAVAUX DISPROPORTIONNÉS

La décision de l'Agence régionale de santé (ARS), annoncée au début de l'année, de transférer la réanimation à l'hôpital de Gap à partir de 2014 a cristallisé les craintes. Difficile, pour la population, de comprendre que l'activité puisse être réduite dans un si bel et si grand hôpital, où tant (trop ?) a été investi. Planté en haut d'une colline qui domine la ville, impressionnant avec sa grande façade de bois et de verre, il a été agrandi dans la perspective des Jeux olympiques de Turin, en 2006. Une extension qui paraît bien disproportionnée et se révèle la principale cause des malheurs financiers.

Les habitants ont analysé la décision de fermer leur service de réanimation comme le début de la fin de leur hôpital. L'ARS a beau rappeler que la disparition du service n'est pas pour demain, que si les conditions météo ne permettent pas le transfert des patients par route ou hélicoptère, ils pourront toujours rester jusqu'à 36 heures aux urgences, que l'hôpital lui-même n'est pas menacé... l'effet est là, dévastateur. L'Association citoyenne de défense de l'hôpital, qui a mis près de 1 000 personnes dans la rue, a fait un recours contre la décision de l'ARS.

 

Un médecin du SMUR (Service Mobile d'Urgence et de Reanimation) vient récupérer un forestier, blessé, au niveau de la

 

La fermeture de la réanimation aurait des effets négatifs pour la chirurgie, la maternité, et toutes les structures médicales de la ville. Des médecins ont évalué de 12 à 15 le nombre de décès par an qui ne pourront être évités. Et puis, la ville a déjà payé un lourd tribut. Lors de la fermeture de la caserne, une présence militaire a été maintenue pour finalement disparaître. Le tribunal a fermé, le commissariat a été menacé, les trains circulent moins...

La réanimation pourrait même disparaître avant la restructuration envisagée. Sur quatre médecins réanimateurs, l'un vient de quitter l'hôpital, un autre a fait part de son intention de faire de même. "Ils ont tout fait pour nous dégoûter. Leur politique, c'est de laisser pourrir le fruit sur l'arbre", explique le premier, le docteur Bruno Langevin. Le manque de médecins pour faire tourner l'hôpital, c'est le principal problème pour la direction, qui veut éviter de faire appel à des mercenaires "à 3 000 euros la journée". Et au-delà des réanimateurs, elle s'inquiète de futures difficultés à remplacer les radiologues, les biologistes ou les pédiatres dont les départs à la retraite approchent.

Les médecins ne nient pas le problème, largement lié à l'isolement de Briançon, mais pensent que les choses sont prises à l'envers. "S'il y avait une dynamique, on trouverait des candidats", assure le docteur Bernard Lanaspre, chef des urgences. Avec ses confrères, il dénonce un contexte de démoralisation qui arrangerait les partisans de la restructuration.

Qui pourrait, en outre, avoir envie de venir dans un lieu sous telle pression financière ? Le système de tarification à l'activité, peu adapté à une structure dont le nombre de patients varie selon la saison, a fait des dégâts. Sur cinq ans, le déficit cumulé s'élève à 10 millions d'euros, malgré une aide de l'ARS d'environ 5 millions par an.

PRÊTS TOXIQUES

Ce n'est pas tout. Le désengagement de Dexia, la banque des collectivités mais aussi des hôpitaux, pose des problèmes de trésorerie. On a craint la cessation de paiement en mai. Les salaires sont payés, les fournisseurs, eux, doivent se montrer patients. A cela s'ajoute un autre boulet : la gestion de la dette. Les prêts toxiques - "les produits structurés à montage complexe", dit pudiquement la direction -, en représentent 51 %. Pour ceux indexés sur le franc suisse, le taux est passé de 4,6 % à 14,6 %. "On a découvert le problème tardivement, jamais la question n'a été évoquée quand les prêts ont été engagés", raconte Pascalle Brunet, représentante du personnel Sud santé.

Une médiation via Bercy est sur la bonne voie. Tout le monde reconnaît que le nouveau directeur, arrivé il y a un an, s'active sur ce point. Mais il faudra bien régler la note. "Les tutelles ont cautionné tous ces investissements, ce n'est pas aux patients d'en payer le prix avec une réduction de l'offre de soins", s'agace le député Joël Giraud, en campagne. Sa concurrente, Chantal Eyméoud (Nouveau centre), s'oppose aussi à la disparition de la réanimation : "L'ARS n'a pas tenu assez compte de la spécificité que constitue la zone de montagne." Mais elle pense que des réductions des coûts sont possibles, notamment si anesthésistes et réanimateurs, qui ont une formation commune, alternent les gardes.

 

Olivier Nekrouf, anesthésiste et réanimateur vient de revenir après dix ans passés au CHU de Montpellier. Il s'interroge sur son avenir

 

C'est déjà ce qui s'annonce pour l'été. Les anesthésistes ne sont pas forcément d'accord, tous ne s'en sentant pas capables. Un médecin a le profil : Olivier Nekrouf, anesthésiste et réanimateur, qui vient de revenir après dix ans passés au CHU de Montpellier. Restera-t-il seulement ? "Quand j'ai pris ma décision, je ne savais pas tout ce qui se passait", reconnaît-il. S'il faut finalement se contenter de transférer les cas les plus lourds à l'hôpital de Gap, il partira. Il se donne six mois.

Outre l'élection de M. Hollande, des coopérations avec d'autres établissements sont porteuses d'espoir, dont une avec l'hôpital de Suse, en Italie. On en attend l'arrivée de nouveaux patients. Déjà, c'est de l'autre côté de la frontière qu'ont été recrutés sept médecins ces dernières années. C'est déjà ça.

Laetitia Clavreul

 


dauphine 18 07 12


 


L_Expansion 

Article du magazine L'Expansion d'avril 2012 : 

 

BRIANÇON SUBIT
LA FONTE DE L’ÉTAT

 


DAUPHINE_du_10_fevrier__2___1_

10 février 2012

PROJET RÉGIONAL DE SANTÉ
Quel avenir médical

 


 

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